« Moi, Julien » Saison 3 Episode 5 : Retour Vers Le Futur 3, Première Fois À Trois Avec Un Homme Et Une Femme
« Cétait je crois en septembre ou octobre 1992, je ne sais plus très bien. Ou peut-être en novembre. François était parti rejoindre une école de Commerce. Je ne lai plus jamais revu ensuite. En revanche, je continuais à voir Benoit presque tous les week-ends. Et dès la rentrée 1992, on avait repris nos sorties du samedi soir.
Benoit mavait avoué avoir rencontré une femme dune quarantaine dannées pendant lété. Cétait une artiste photographe et il travaillait pour elle en tant quassistant. Je fus surpris dapprendre que Benoit était en fait bisexuel lorsquil ma fait comprendre à demi-mot quil couchait avec elle. Benoit aimait bien me raconter ce quils faisaient ensemble. Il savait que ç a mexcitait et invariablement ça finissait par une séance endiablée de fellations réciproques.
Et puis un soir Benoit, alors quil était en train de me branler, ma demandé si un plan à trois avec sa copine pouvait mintéresser. ment, vous connaissez, quand on me prend par les sentiments, je ne sais pas dire non. »
Marion et Simon buvaient littéralement mes paroles. Marion était assise à côté de moi à droite dans le canapé de mon studio. Simon était assis juste en face sur la table basse. Jaurais tracé au sol un cercle dun mètre de diamètre, on rentrait tous les trois dedans sans problème. Simon sirotait son verre de vin, Marion avait négligemment posé sa main sur ma cuisse gauche.
Cétait la deuxième fois quon se revoyait tous les trois, deux semaines et demi après le restaurant. On était déjà au mois de décembre et là on se retrouvait dans lintimité dans mon studio. Je les avais invités à diner le samedi soir. Bien évidemment avec les deux loustiques, la conversation avait de nouveau dérivé vers une pente glissante. Cette fois, après le diner, ils mavaient demandé de raconter ma première fois à trois avec un homme et une femme. Jai picoré une cacahouète qui restait de lapéro, bu une gorgée de vin et jai repris :
« Benoit avait organisé le rendez-vous le samedi soir suivant.
Nous étions attendus chez elle pour le diner. Son appartement était dans le XVIème, rue Raynouard. De lextérieur Hélène correspondait parfaitement au canon du quartier : look BCBG, jupe écossaise, collant, petit chemisier blanc et gilet bleu en laine. Elle devait faire 1m65, yeux marrons, cheveux châtains. Elle ressemblait à toutes les grenouilles de bénitier quon croisait rue de Passy. Pour être honnête dans la rue je ne me serais jamais retournée sur elle. Mais à lintérieur delle cétait autre chose. Artiste un peu bohème, sans , des vies amoureuses multiples, elle avait même vécu avec une femme. Son appartement était coquet. Mes souvenirs sont un peu vagues mais ce dont je me souviens, cest quaprès la porte dentrée, il y avait un couloir qui menait dabord vers la gauche sur une chambre et une salle de bain attenante, puis sur la droite une cuisine et enfin en face un séjour.
Avec limpatience de ma jeunesse, javais trouvé le diner interminable. Jattendais la suite mais je navais aucune idée de comment ça allait se passer. Et puis après le dessert, Hélène est partie dans la cuisine faire un peu de rangement. Benoit ma alors amené dans la chambre dHélène sous le prétexte quil voulait me parler. Dans la pénombre, je lai suivi jusquau pied du lit et avant même déchanger un mot il ma délicatement poussé sur le lit et sest emparé de ma bouche. Entre deux baisers, jai soufflé à Benoit « Et Hélène ? ». Il ma répondu de ne pas minquiéter.
Je crois que jen étais à farfouiller dans le caleçon de Benoit, branlant doucement sa queue circoncise, lorsquHélène nous avait rejoint.
Je ne sais pas comment Benoit sest retrouvé nu mais à la place de son visage, ce fût sa queue qui se présenta. Je ne me suis pas formalisé de sentir Benoit rentrer son bâton entre mes lèvres. Au contraire je men régalai pendant quHélène en faisait de même avec la mienne.
Je me revois très bien ensuite effeuiller Hélène. Dabord son chemisier puis son soutien-gorge cachant une paire de seins en forme de poire. Sa jupe que jai descendue le long de ses jambes gainées dun collant clair qui a suivi le même chemin. Puis enfin une culotte très sage que jai baissée pour découvrir un pubis fourni dun poil soyeux. Je me suis penché sur son sexe alors quelle écartait les jambes. Elle mouillait abondamment. Le gout de sa cyprine était un peu âpre mais je men délectais avec gourmandise. Et tout en la léchant, je voyais cette fois-ci la queue de Benoit rentrer et sortir de la bouche dHélène. »
Cest le mouvement anodin de Marion déboutonnant un bouton de son chemisier qui ma fait perdre le fil de mon histoire. Elle a rigolé en nous disant que tout ça lui donnait chaud. Elle but une gorgée de coca, le rouge aux joues. Simon était toujours juste devant nous deux, assis sur la table, le corps en avant les avant-bras posés sur ses cuisses écartées.
« Plus tard, je me souviens quavec Hélène on sest retrouvé en 69, elle sur le dos moi au-dessus. Dans cette position je ne pouvais pas voir ce que faisait Benoit. Je lai uniquement compris quand jai senti sa langue râpeuse sinsinuer dans mes fesses. Javais beaucoup de mal à me concentrer sur le clitoris excité dHélène, tant sa bouche sur ma queue et celle de Benoit dans mon cul menaçaient de me mener au septième ciel. Je ne sais même pas non plus comment jai réussi à résister à ne pas jouir quand jai senti le gland de Benoit prendre impitoyablement possession de mon petit trou. De là où était Hélène, jimaginais sans peine sa vision, ma bite et mes couilles au première plan, celles de Benoit un peu plus haut et se ballotant au rythme de sa pénétration.
Quant à moi, jessayais de me concentrer pour à la fois relâcher mon sphincter pour bien sentir Benoit menculer, durcir ma langue pour la tourner autour du bouton dHélène, le tout en ressentant la bouche dHélène se démener sur ma queue. Impossible coordination du corps et de lesprit. Jaurais sûrement fini par éjaculer dans sa gorge si Benoit ne sétait pas retiré à la demande dHélène. Elle demandait maintenant son dû. Et il fallait quon combler son manque.
A tour de rôle, longtemps, méthodiquement, on la baisée pendant que lautre embrassait, caressait, masturbait, doigtait, triturait des tétons ou simplement regardait pour reprendre des forces.
Lorsque de nouveau je suis revenu à la réalité, dans la pénombre de mon studio, Simon avait posé sa main sur mon genou gauche quil caressait. Il ny avait plus aucun doute possible maintenant, son sexe tendait outrageusement son jean et en jetant un coup dil vers Marion je surpris son regard hypnotisé par cette bosse. Ma main droite, mue de sa propre volonté pendant mon récit, avait remonté le cours de la cuisse gauche de Marion jusquà effleurer sa fourche. La main de Marion ne restait pas inactive non plus sur ma cuisse de droite et me brulait presque tant elle était chaude. Nous étions tous les trois silencieux. Un ange passait. Le seul son que jentendais était celui de mon cur battant à tout rompre dans ma poitrine.
Je nai pas osé prendre linitiative. Jaurais peut-être dû. Mais
Suite au prochain épisode.
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